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Blog de la Paroisse

Au sujet des Icônes (religion) représentation de personnages saints dans la tradition chrétienneSymbolisme de l'icône.




Au sujet des Icônes (religion)

représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne


Une icône (du grec ancien εἰκών, eikon, « image »), est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne1. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'icône ainsi que dans une partie de l'Église catholique occidentale et dans les Églises non-chalcédoniennes. En tant qu’images saintes, les icônes font partie intégrantes de la liturgie pour les orthodoxes, et leur vénération est devenue un dogme de la foi, depuis le septième concile œcuménique. Les icônes ont été soumises, dès le VIIIe siècle, par les Églises de la Pentarchie, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs)2. Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.


Origines de l'icône


Art byzantin


L'art de l'icône s'est épanoui dans l'espace de l'empire romain d'Orient, dit (depuis le XVIe siècle) empire byzantin. Même si la « grammaire iconographique » (représentations historiées et langage des images) reste la même dans l'ensemble du christianisme, chaque moitié de l'Europe connaît un développement esthétique et théologique propre. En Occident, l'évolution représentative qui suit l'art paléochrétien prend les formes du roman (encore très proche du byzantin), puis du gothique, de la renaissance italienne, du baroque… Alors qu'en Orient, l'on passe de l'art paléochrétien à l'art byzantin, qui, malgré ses vicissitudes, garde un rapport théologique à l'image relativement constant, même lorsque l'orthodoxie s'étend à la Russie. Cet aspect donne à l'icône son caractère immuable dans les traits et l'organisation de la représentation.


Développement historique


À l'origine, le terme icône désignait toute image religieuse, quelle qu'en soit la technique (peinture, mosaïque, orfèvrerie, tissu…). Dans l'acception moderne, il désigne une « image religieuse » réalisée, selon des règles particulières, sur un panneau de bois mobile, et destinée au culte individuel ou communautaire.


Le premier « art figuratif chrétien » se rencontre d'abord dans les catacombes de Rome. Il s'agissait d'un art de la clandestinité, crypté, à valeur symbolique. Un païen voyant un homme avalé par un monstre marin ne pouvait y reconnaître l'épisode de Jonas avalé par le poisson, et encore moins y discerner la préfiguration de la résurrection du Christ.


Vers les IVe et Ve siècles, à partir de la paix constantinienne, l'icône connaît une réelle floraison. Elle veut présenter l'exemple de saints personnages, en garder la mémoire, illustrer les principaux événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. Son inspiration synagogale est très visible.


La conversion des empereurs et l'afflux de fidèles fait débuter une création esthétique qui détermine l'art des siècles suivants. L'art reçoit un autre contenu : il devient le reflet de la toute-puissance divine. Se crée alors un programme nouveau de types et d'images. Si au début du IVe siècle l'art chrétien adopte les formes de l'art impérial, à la fin du même siècle le mouvement se renverse3. La ville de Constantinople devient le centre d'un art nouveau, chrétien par son essence et hellénistique et oriental par ses racines.


À partir du milieu du VIe siècle, dans le cadre d'un empire désormais christianisé, l'icône se répand dans la piété populaire. À cette époque apparaissent les légendes sur les icônes d'origine miraculeuse ou apostolique.


Des représentations du Christ existent (selon le témoignage d'Eusèbe de Césarée) dès le IIe siècle (voire le Ier). Un temps important s'est écoulé pour que ces représentations échappent au cadre des religions anciennes et deviennent un élément du culte chrétien. La ville de Constantinople a permis de cristalliser les influences anciennes de différentes régions pour que l'image sacrée trouve sa forme définitive. Du monde hellénistique elle reçoit l'harmonie, la mesure, la grâce. De l'Orient, elle recevra la vue frontale, le réalisme des portraits. Par l'intégration de différents éléments, elle va devenir un parfait instrument qui exprime la plénitude de la foi tout en unissant les cultures .


Icônes du Christ


À partir de Constantin on trouve des labarums avec l'image du Christ et de l'empereur, son vicaire. En 622, l'empereur Héraclius porte lui-même cet étendard et le montre aux troupes avant la bataille contre les Perses. Le rôle de l'image est la protection contre les ennemis. La conception, est celle d'une « image efficace » qui était celle des empereurs romains 4. Cette conception va jouer un rôle et sera un argument utilisé par les iconoclastes qui y verront de la superstition nécessitant l'interdiction du culte des images et des images elles-mêmes.


Quant à la tradition, elle évoque les premières icônes du Christ représentant la Sainte-Face « non faite de la main de l'homme » :


Le Mandylion d’Édesse ou Sainte Face est une représentation acheiropoïète (« non faite de main d'homme ») du visage du Christ. Ne pouvant pas se déplacer jusqu’au roi d’Édesse en Syrie, Abgar V, Jésus lui aurait fait parvenir l’empreinte de son visage sur un linge. Le souverain se trouva ainsi guéri de la lèpre. L’image est ensuite transférée d’Édesse à Constantinople en 944, puis disparaît lors du sac de Constantinople par les croisés en 1204.

Le Voile de sainte Véronique est le pendant occidental de cette histoire : sainte Véronique essuie le visage de Jésus de Nazareth à la sixième station du Chemin de croix. Sur le linge reste marquée la face du Christ. Le nom même de Véronique est une déformation du prénom Bérénice. De cette manière, le prénom Véronique semble signifier par un assemblage latino-grec (vera eikona) la « vraie icône ».

Icônes de la Mère de Dieu


Articles connexes :


Iconographie orthodoxe de la Mère de Dieu et Theotokos.

Selon ces traditions, saint Luc a peint à trois reprises la Vierge, ouvrant la voie aux icônes peintes. C’est à l’une de ces icônes, acquise en Palestine par la femme de Théodose II et rapportée à Constantinople, que remonterait le type, très populaire, de la « Vierge Hodigitria », Vierge qui indique la Voie (le Christ enfant sur le bras gauche, la main droite ramenée devant le buste, désignant le Christ).


Plusieurs icônes sont traditionnellement attribuées à saint Luc. Entre autres, les icônes russes de la Vierge de Vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk, ainsi qu'en Pologne, la Vierge noire de Częstochowa. Les icônes russes de la Vierge correspondent à des compositions iconographiques différentes : Éléousa, Panakhranta, Orante (icône), Odigitria, Agiosoritissa.


Symbolisme de l'icône


D'après l'historien Vitaly Ivanovitch Petrenko, l'origine des icônes remonte aux premiers chrétiens qui traçaient leurs images sur les murs des catacombes, alors qu'ils étaient persécutés : elles expriment une pensée théologique et exégétique même lorsque les symboles explicitement chrétiens sont prudemment absents. La théologie de l'icône indique que les icônes des saints et de la Vierge peuvent être vénérées pour ce qu'elles représentent, mais non adorées pour elles-mêmes.


Wikipedia

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